Comment gérer les crises de colère de votre bébé?

Inutile de vous le cacher: votre enfant va vous faire une crise de colère à un moment ou à un autre, et peut-être même souvent. Il s’agit d’une étape normale du développement de l’enfant en bas âge. Vous aurez peut-être du mal au début à les anticiper, mais avec le temps et l’expérience, il deviendra facile de les voir venir. Dans la suite de cet article, nous vous expliquons les signes à surveiller, comment réagir en cas de crise de colère de votre bébé et comment essayer de les empêcher de se reproduire.

Les crises de colère, c’est quoi?

Les crises de colère sont une étape normale du développement émotionnel d’un enfant en bas âge. Il s’agit d’une réponse classique de l’enfant à un conflit. En tant que parent, vous pouvez simplement lui dire de respecter telle ou telle règle ou de ne pas faire telle ou telle chose par sécurité, mais votre enfant peut percevoir votre attitude comme une déclaration de guerre.

Il peut alors vous dire « non! » très fermement puis commencer à crier, se rouler par terre, donner des coups de pieds ou taper du poing. Certains enfants retiennent même leur respiration pendant ces crises de colère. Vous pouvez avoir l’impression qu’il « fait son cinéma », mais il s’agit en réalité de la manifestation d’un conflit interne chez votre bébé.

Votre enfant devient de plus en plus indépendant et arrive à faire un certain nombre de choses sans votre aide: par exemple manger, s’habiller ou aller aux toilettes. Par conséquent, quand vous lui dites de ne pas faire quelque chose, il a du mal à comprendre pourquoi, d’un coup, vous lui retirez cette indépendance.

Un bébé est un bébé : il a beau savoir s’habiller tout seul, il n’est pas capable d’exprimer avec précision par des mots ce qu’il ressent. Il est plus facile d’exprimer sa frustration ou sa déception par une crise de colère. Ces « crises » ou « crises de colère » sont rarement dangereux mais ils sont souvent gênants et peu agréables, surtout s’ils se produisent en public.

Essayez de garder en mémoire que ces crises de colère ne signifient pas que vous êtes de mauvais parents et ne culpabilisez pas. Ces crises ne sont pas non plus généralement le symptôme de problèmes émotionnels plus profonds chez votre petit. Il s’agit simplement d’une étape normale de son développement.

En résumé
Les crises de colère font partie du processus de développement émotionnel de votre enfant. À cet âge, vous l’entendrez souvent dire « non » et c’est normal. Il n’a pas encore les capacités lui permettant de gérer sa frustration ou les conflits comme un adulte et s’exprime donc en criant, en pleurant ou en donnant des coups de pieds.

 

À quel âge les crises de colère apparaissent-elles?

Les crises de colère surviennent souvent entre 2 ans et 3 ans et c’est pour cela que vous entendrez peut-être parler de « l’âge du non » ou de « crise des 2 ans ». Cependant, chaque enfant a son propre caractère et se développe à son rythme, donc il est tout à fait normal qu’un enfant fasse des crises de colère avant ou après cette période.

Les crises de colère sont-elles toujours violentes?

Les crises de colère varient en fonction de la personnalité et du tempérament de l’enfant:

  • Si votre enfant est assez insouciant et qu’il s’adapte bien aux changements, il vous dira peut-être simplement « non » avant d’aller faire autre chose ou que quelque chose ne détourne son attention.

  • Si votre enfant a toujours été plutôt actif et têtu, cela peut se traduire par des crises de colère plus spectaculaires où il se jette par terre en criant et en tapant du pied.

Anticiper une crise de colère

En tant que parent, vous connaissez votre enfant mieux que personne et vous arriverez peut-être à anticiper les crises de colère avant qu’elles ne commencent. Voici quelques scénarios qui peuvent vous laisser penser qu’une crise est imminente ou qu’elle prend de l’ampleur:

  • votre bébé semble ronchon ou plus susceptible que d’habitude,

  • il est épuisé, seul ou il a faim,

  • après avoir essayé sans succès de faire quelque chose, par exemple parce qu’il n’y arrive pas encore ou qu’il n’a pas le droit, comme le fait de jouer avec un jouet de son frère ou de sa sœur aîné(e), il se met à gémir, à pleurnicher ou à vous implorer,

  • il se met à pleurer et est inconsolable,

  • les pleurs se transforment en grands mouvements des bras et des jambes, il se jette parfois à terre ou retient sa respiration.

Notre conseil

Surveillez les émotions de votre enfant : s’il est de moins bonne humeur que d’habitude, une crise de colère peut être à l’horizon. Attention également s’il:

  • est grognon,

  • est fatigué ou somnolent,

  • a faim,

  • gémit ou pleurniche,

  • pleure.

Les crises de colère : quand, pourquoi?

Vous constaterez peut-être que votre enfant ne fait des crises de colère que lorsque vous êtes là ou que d’autres membres de la famille sont présents, mais qu’il semble plus calme lorsqu’il est en compagnie d’inconnus ou de personnes qu’il connaît moins. Ironiquement, votre enfant vous fait en réalité suffisamment confiance pour faire une crise de colère devant vous.

Une crise peut par exemple se produire lorsque votre bébé essaye de tester vos limites et de voir jusqu’où il peut aller. Mais lorsque vous lui dites non, la crise de colère éclate.

Il arrive souvent qu’après une colère, les enfants soient fatigués et s’endorment rapidement puis, au réveil, c’est comme s’il ne s’était rien passé: il est maintenant calme et de bonne humeur. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il ne se sentira pas frustré à nouveau et qu’il ne refera pas une crise de colère dans un futur proche, surtout si son environnement familial est tendu.

En effet, les crises de colère sont plus fréquentes lorsque les enfants sont:

  • anxieux,

  • malades,

  • fatigués,

  • caractériels,

  • stressés à la maison.

En résumé


Les jeunes enfants ont tendance à plutôt faire des crises de colère lorsqu’ils sont entourés de leurs parents ou d’un membre de la famille. Ils sont souvent épuisés après ces crises et ont besoin d’une petite sieste. Au réveil, c’est comme s’il ne s’était rien passé.

 

Comment gérer les crises de colère de votre bébé?

Indépendamment de leur durée ou de l’endroit où elles se produisent, les crises de colère d’un bébé sont toujours une épreuve pour les parents. Voici quelques stratégies utiles pour votre enfant et vous, et n’oubliez pas de faire preuve de beaucoup de patience et de compréhension.

Les crises de colère à la maison

Il y a du vrai lorsque l’on dit d’un enfant en pleine crise de colère qu’il « fait son cinéma ». En un sens, il se donne en spectacle et vous êtes le public. Pour interrompre le spectacle, le public doit partir.

Voici donc une stratégie : pendant une crise de colère et si votre enfant ne risque rien à rester seul, quittez la pièce. S’il vous suit, mettez-le dans sa chambre ou instaurez un temps calme. S’il fait preuve d’agressivité, c’est-à-dire s’il essaye de vous frapper de la main ou du pied ou de mordre, instaurez immédiatement un temps calme.

Les crises de colère en public

Si les crises de colère de votre enfant sont déjà pénibles à la maison, que dire de celles qui se produisent en public ? Vous ne pouvez évidemment pas vraiment partir et le laisser seul dans les rayons du supermarché ou dans le parc pour enfants.

La meilleure solution est de désamorcer la situation en emmenant votre petit aux toilettes, à votre voiture, ou n’importe quel endroit calme ou peu fréquenté pour finir la crise en privé. Vous pouvez également essayer de lui faire un gros câlin en lui prononçant des paroles calmes et rassurantes.

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Quand la crise de colère est terminée

Une fois la crise de colère terminée, passez à autre chose. Si la crise a commencé parce que vous aviez demandé à votre enfant de faire quelque chose, répétez votre demande calmement et fermement. Au fil du temps, il comprendra qu’il ne sert à rien de piquer une crise, cela ne marche pas sur vous.

Si votre enfant a tendance à retenir sa respiration et à s’évanouir à la fin d’une crise, restez près de lui et protégez-le jusqu’à ce qu’il se réveille moins d’une minute plus tard. Cependant, essayez de ne pas paniquer ou réagir de manière excessive devant ce comportement, car cela peut au contraire faire comprendre à votre enfant que retenir sa respiration et s’évanouir est une technique efficace. Faites comme si de rien n’était et ce comportement finira par disparaître.

Notre conseil

Essayez de garder en mémoire que ces crises de colère de votre bébé sont « du cinéma », un spectacle. Cela vous aidera à garder votre calme et à répondre de manière mesurée. Si vous partez, c’est-à-dire si vous le privez de son public, votre enfant peut finir par se calmer. Si la crise se déclenche en public, trouvez un endroit calme et isolé pour finir la crise en privé.

12 conseils pour mieux gérer les crises de colère de votre bébé ou les éviter

Personne ne connaît votre enfant mieux que vous, ce qui signifie que vous êtes capable d’anticiper ce qui peut déclencher une crise de colère et donc de prévoir des stratégies pour réduire l’ampleur des crises ou les éviter complètement.

Malheureusement, il n’y a pas de recette miracle permettant d’éviter ou d’arrêter les crises de colère de votre bébé à chaque fois. Cependant, il existe des façons de réduire la fréquence, la durée et l’intensité de ces crises.

Nous vous présentons ici quelques conseils pour essayer de déterminer le comportement à adopter en cas de crise de colère de votre enfant. À vous de les essayer et de voir ce qui semble être le plus efficace dans votre cas précis. Si vous trouvez une méthode qui marche bien, partagez-la avec les autres adultes susceptibles de s’en occuper (les grands-parents, la baby-sitter, etc.).

  1. Anticipez les scénarios susceptibles de déclencher une crise de colère. Les enfants ont souvent un comportement assez prévisible. Par exemple, le vôtre fait peut-être systématiquement une crise lorsque vous allez faire vos courses d’alimentation. Essayez d’identifier les scénarios susceptibles de déclencher une crise de colère pour les éviter. Par exemple, envisagez de confier votre enfant à une baby-sitter la prochaine fois que vous ferez vos courses.

  2. Surveillez l’humeur et le niveau d’énergie de votre petit. Un enfant fatigué, anxieux ou frustré est plus susceptible de faire une crise. S’il fait toujours la sieste, continuez à lui faire faire la sieste aux horaires habituels. S’il est trop vieux pour faire la sieste, faites des temps calmes : par exemple, allongez-vous dans le canapé et regardez ensemble un livre d’images, sans jouer ni parler. En se reposant un peu de la sorte, vous éviterez à votre enfant d’être trop fatigué et de piquer une crise de colère.

  3. Soyez fermes mais pas trop. En étant trop stricts ou au contraire trop laxistes, vous augmentez le risque de crises de colère fréquentes et violentes. Pendant cette période du développement émotionnel de votre enfant, il est plus sage d’imposer un peu moins de règles ou de limites mais d’être ferme et cohérent lorsqu’il s’agit de les faire respecter.

  4. Parlez-lui de façon rassurante et moins autoritaire. Si vous voulez demander à votre enfant de faire quelque chose (ranger ses jouets par exemple), utilisez un ton amical et essayez de formuler cela comme une demande plutôt que comme un ordre. De la même manière que vous avez probablement envie que votre enfant apprenne les bonnes manières et dise « s’il te plaît » ou « merci », exprimez-vous de cette façon pour qu’il prenne les bonnes habitudes.

  5. Évitez de réagir de manière excessive. Il y aura probablement une période durant laquelle votre enfant vous dira « non » à tout. Lorsque cela se produira, répétez simplement ce que vous lui avez dit d’un ton calme. Ne punissez pas votre enfant ou ne vous disputez pas avec lui simplement parce qu’il vous a dit « non ».

  6. Sachez choisir vos batailles. Ne provoquez pas votre enfant ou ne cherchez pas le conflit si cela n’en vaut pas la peine. Par exemple, la sécurité est une priorité absolue, donc il est hors de question de ne pas attacher la ceinture lors d’un trajet en voiture, mais s’il a envie de mettre son pyjama pour aller au magasin, vous pouvez accepter. Si vous avez demandé à votre enfant de ranger ses jouets et qu’il ne veut pas, proposez-lui de l’aider pour aider à éviter les conflits.

  7. Évitez de négocier. Si vous offrez une récompense à votre enfant s’il va se coucher à l’heure ou si vous vous mettez d’accord pour lui offrir une glace s’il ne fait pas de crises de colère pendant vos courses, vous l’encouragez en réalité à transgresser les règles, pas à les respecter.

  8. Limitez ses choix. Donner le choix à un enfant lorsque c’est possible est un excellent moyen de lui donner l’impression qu’il contrôle les événements. Cependant, limitez ses choix à deux alternatives qui vous conviennent, par exemple entre l’histoire A ou l’histoire B à lire ensemble avant d’aller dormir, ou entre son t-shirt rouge ou son t-shirt bleu. En lui donnant une certaine indépendance contrôlée, vous ouvrez la porte à des interactions plus positives à l’avenir.

  9. Essayez de lui faire un câlin ou de détourner son attention. Vous pouvez essayer de calmer une crise de colère de votre enfant en le maîtrisant doucement par un câlin ou en détournant son attention, par exemple en lui disant « oh regarde là-bas le joli chien ».

  10. Essayez de rendre les choses plus amusantes et drôles. Il est parfois possible de désamorcer une situation par l’humour avant qu’une crise de colère ne se déclenche. Vous pouvez par exemple lui faire une grimace lorsque vous lui demandez de ranger ses jouets ou proposer de faire la course jusqu’à la salle de bains s’il ne veut pas se laver les dents. Cette technique marche souvent mais n’est pas forcément idéale si votre enfant est fatigué ou grognon.

  11. Faites un temps calme. Si aucun des conseils ci-dessus ne semble marcher, vous pouvez envisager de dire à votre enfant de faire un temps calme tout seul pour que la crise de colère passe. Évidemment, cela marche mieux chez vous. Les temps calmes peuvent être utilisés dès l’âge de 18 ou 24 mois, mais marchent surtout bien avec les enfants un peu plus âgés, vers 3 ou 4 ans, car ils sont plus susceptibles de comprendre pourquoi on leur impose un temps calme. Voici comment faire:

    1. demandez à votre enfant d’aller s’asseoir tout seul dans un endroit calme,

    2. expliquez-lui rapidement en quoi son comportement était déplacé et rassurez-le quant au fait que vous l’aimez toujours,

    3. une fois qu’il s’est calmé et ne s’agite plus, vous pouvez terminer le temps calme,

    4. répétez-lui une dernière fois ce qu’il a fait de mal et précisez-lui le comportement que vous souhaiteriez qu’il adopte la prochaine fois.

  12. Récompensez les bons comportements. Lorsque votre enfant se conduit bien, prenez la peine de le souligner et de le féliciter par un câlin, un bisou ou du temps passé ensemble, par exemple simplement en s’asseyant ensemble avec un livre. Le seul fait de passer du temps avec votre enfant lui envoie un signal positif.

En résumé

Il n’existe pas de méthode miracle pour empêcher le déclenchement d’une crise de colère, mais il existe des façons de l’empêcher d’empirer ou éventuellement d’en limiter la fréquence. Voici 12 conseils à cet effet: 

  1. Essayez d’anticiper la crise de colère.
  2. Faites attention à son humeur.
  3. Soyez fermes mais pas trop.
  4. Parlez-lui de façon rassurante et pas autoritaire.
  5. Évitez de réagir de manière excessive.
  6. Sachez choisir vos batailles.
  7. Évitez de négocier.
  8. Limitez ses choix.
  9. Essayez de détourner son attention.
  10. Essayez de détendre l’atmosphère.
  11. Faites un temps calme.
  12. Récompensez les bons comportements.

 

Quand devez-vous consulter un professionnel de santé au sujet des crises de colère de votre bébé?

Les crises de colère sont fréquentes pendant la petite enfance et deviennent de moins en moins fréquentes et violentes vers l’âge de 4 ans et demi. Il existe cependant des signaux à surveiller pouvant indiquer qu’une intervention d’un professionnel de santé est nécessaire.

Contactez votre pédiatre si vous constatez l’un des symptômes suivants:

  • les crises de colère persistent ou empirent à 4 ans ou après,

  • votre enfant essaye de se faire mal, blesse les autres ou casse des choses pendant une crise de colère,

  • il souffre de cauchemars récurrents ou devient très indiscipliné,

  • il redevient sale après avoir appris à être propre,

  • il refuse de manger ou d’aller se coucher,

  • il a mal à la tête ou au ventre,

  • il montre des signes de forte anxiété, agressivité ou attachement,

  • il retient sa respiration et s’évanouit pendant une crise de colère.

Si votre enfant s’évanouit au cours d’une crise de colère, votre professionnel de santé vérifiera si ces évanouissements ne sont pas dus à une crise d’épilepsie. Il pourra également vous donner des conseils pour mieux discipliner votre enfant ou vous recommander de vous inscrire à des groupes d’aides aux parents. S’il estime que les crises de colère de votre enfant peuvent être liées à une détresse émotionnelle, il pourra vous rediriger vers un psychiatre ou un psychologue.

En résumé

Il sera peut-être nécessaire d’emmener votre enfant chez un professionnel de santé si ses crises de colère persistent au-delà de l’âge de 4 ans. Les symptômes et comportements à surveiller sont notamment les tendances agressives ou autodestructrices, un manque de discipline, une anxiété ou un attachement prononcés, des cauchemars et douleurs à la tête ou au ventre récurrents.

 

FAQ EN UN CLIN D’OEIL

Les crises de colère d’un enfant peuvent se caractériser par:

  • des cris,
  • des pleurs,
  • des coups de pied,
  • des morsures,
  • le fait de se rouler par terre,
  • le fait de taper du poing,
  • le fait de retenir sa respiration,
  • des évanouissements.


Ces comportements ne signifient pas que votre enfant a des problèmes émotionnels mais sont des réponses habituelles à une crise de colère. Si cependant votre petit retient sa respiration et s’évanouit pendant une crise, protégez-le jusqu’à ce qu’il se réveille, moins d’une minute après. Si ce comportement précis persiste, signalez-le à votre professionnel de santé.

En résumé

Les crises de colère sont une étape parfaitement normale du développement de votre enfant et se produisent le plus souvent vers l’âge de 2 ou 3 ans. À cet âge, les enfants ne sont pas encore capables d’exprimer clairement leurs émotions par des paroles et peuvent à la place exploser dans des crises de colère qui incluent des cris, des pleurs, des coups de pied et parfois de l’apnée et des évanouissements.

La fréquence et l’intensité des crises de colère de votre enfant peuvent varier et vous remarquerez peut-être au bout d’un moment des facteurs de déclenchement. Les crises peuvent par exemple se produire lorsqu’il n’a pas le droit d’avoir son jouet préféré, lorsqu’il est fatigué, ou toujours aux mêmes heures (avant d’aller dormir, au repas, etc.). En apprenant à anticiper les crises de colère, vous y serez mieux préparés.

Même lorsque les crises sont particulièrement spectaculaires, l’important est de ne pas réagir de manière excessive et de rester calmes et mesurés. Vous pouvez essayer de détourner son attention ou de détendre l’atmosphère avec un peu d’humour. Évitez de négocier, cela n’améliorera en rien la situation. Vous pouvez aussi instaurer des temps calmes pour que votre enfant ait le temps de se calmer et de reprendre le contrôle de ses émotions.

Enfin, si votre enfant continue à faire des crises de colère à 4 ans et après, il peut être utile de consulter un professionnel de santé, particulièrement si les crises sont accompagnées de tendances destructrices ou agressives. Les enfants finissent par laisser les crises de colère derrière eux en grandissant mais en attendant, il est utile d’y être préparés.

Comment cet article a-t-il été rédigé
Les informations présentées dans cet article ont été compilées à partir d’informations fiables d’origine médicale ou gouvernementale, comme par exemple la Haute autorité de la santé ou le Conseil national des gynécologues et obstétriciens français. Une liste des sources utilisées est présentée ci-dessous. Le contenu de cet article n’a pas vocation à se substituer à l’avis d’un professionnel médical. Référez-vous toujours à de tels professionnels en ce qui concerne les diagnostics ou traitements éventuels.

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